par fabricedu86 Jeu 24 Nov - 15:00
Je bosse dans une entreprise filliale de fiat, on vient de nous changer de directeur depuis deux ans, ce mec as une pression sur les épaules qui fait, que lui même exerce cette pression sur ses collaborateurs et le personnel encadrant. C'est un vrai fou piquant des crises de colère qui le font baver, il n'arrête pas le harcèlement, en 2 ans l' entreprise n'as jamais aussi mal fonctionné, alors que cela fait trente ans que l'on travaille et tous connaissent leurs rôles. Mis à part les syndicats d'ouvriers, personne ne peut rien dire, sinon c'est le licenciement, alors pour la démocratie en entreprise, il faudrait commencer par supprimer les actionnaires.
Dans les grandes entreprises, c'est inutile d' y penser pour le moment, tant qu'il y aura le capitalisme en place, avec des agences de notation qui décerne des normes iso ou autres, qui ne servent strictement à rien, seulement à rassurer les clients.
Mes voisins ont fait 8 semaines de grève contre la baisse des salaires de 23% que désirait imposer leur direction. Ils ont vu du monde politique et autres. Leur groupe, à la place de discuter à déclarer la cessation de paiement, cela est passé au tribunal avec un administrateur de nommé. Après réunion avec Renault, principal client (dont l'état est encore actionnaire à 15%)les organisations syndical et Besson, un accord as été conclut.
Renault redonnait du travail à l'entreprise, l' administrateur recherchait des éventuels repreneurs.
Coup de théâtre au début de la semaine, Renault annonce qu'il enlève la moitié de la fabrication, justement la semaine ou 2 repreneurs devait venir visiter l'entreprise. Un est venu, qui ne donnera pas de suite et le second ne viendra pas après l'annonce de Renault. Le 30 novembre, l'entreprise doit repasser devant le tribunal administratif, et si il n' y as pas de repreneur en vue, il prononcerons la liquidation judiciaire et la fermeture de la boite. La fabrication des pièces va partir en Bulgarie, comment pouvoir instauré une démocratie dans une telle ambiance où l' état est complice des fermetures de boites.