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APHORISMES C 9
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FIANCE
Fiancé
Tout humain a un (une) fiancé qui l’attend au-delà de la mort. Cet être non terrestre, «unique», a une affinité indissoluble avec son cavalier (sa cavalière). Il/elle lui fut prédestiné(e) dès l’origine. Le séducteur (la séductrice), qui collectionne ses conquêtes, sur terre, ne fait que la (le) rechercher à travers sa quête perpétuelle, jamais satisfaite. De cette personne réservée à une seule autre, et réciproquement, on peut dire ceci. Celle, celui qui la trouve ne voit plus que lui (elle), Tout lui plait en lui (elle). Les autres hommes (femmes) ne peuvent désormais rivaliser. En comparaison, ils sont sans éclat. Ils ne suscitent même plus aucune attirance physique. Entre les membres de ce couple béni par les forces divines, l’attraction jamais ne décroît, l’éternité durant.
Demi-dieu
D’une certaine manière, on pourrait appeler chacun des êtres éternels situés dans l’au-delà, fiancé(e) de chaque humain: «demi-dieu». De telles consciences sont plus proches de Dieu que les humains. Cependant, comme ces derniers, leur «rayonnement» ne peut regagner l’émanation divine.
Liberté
Nulle créature de Dieu n’est privée d’une entière liberté à Son égard. Tout «demi-dieu» ou déesse peut commettre des fautes, lesquelles nécessitent ensuite une interminable expiation.
RECHERCHE
Recherche
Les «demi-dieux» ou déesses n’ont pas forcément des points communs avec le panthéon grec. Pires ou meilleurs, allez savoir! Des «demi-dieux» ou déesses viennent-ils s’incarner sur terre? Certains humains rencontrent-ils, sur terre, leur fiancé(e) de l’au-delà? De tels cas seraient-ils nombreux? A chacun d’entreprendre ses propres recherches. La Conscience Initiale ne promeut pas la connaissance mâchée de toutes les destinées.
Bornage
Chaque «demi-dieu» ou «déesse», maître en son royaume, peut rencontrer ses semblables sans pouvoir sortir d’un «périmètre commun». Ce bornage a pour cause leur agressivité, leur cruauté, leur absence de moralité…
Progresser
Un être cruel, pervers, criminel.., ne peut assouvir sa malveillance envers autrui s’il est seul sur une île déserte. Sans rencontrer d’autres créatures, autant que possible de son espèce, ce solitaire exécrable ne progresserait pas.
Niveau
L’entente parfaite de l’humain avec sa «partie demi-dieu» ou «déesse» ne s’établit pas d’emblée. Elle nécessite que chaque «partie» atteigne le niveau d’évolution conforme au bien. Pour mieux saisir le caractère indispensable d’une telle concordance, imaginons un individu qui accumula durant sa jeunesse beaucoup de «bêtises», puis, l’âge venu, s’assagit. Maintenant, supposons qu’aujourd’hui l’homme en question puisse rencontrer physiquement sa propre personne du temps passé. Sans doute, ne supporterait-il pas longtemps la compagnie de cette personnalité immature d’hier.
SEPARATION
Séparation
La séparation de l’homme avec sa partie complémentaire, aux pouvoirs prodigieux, dure un temps extrêmement long. Les deux membres de chaque «un» primitif, qui fut sectionné, suivent un chemin de rédemption différent. L’être humain change d’apparence physique lors des réincarnations successives (y compris pendant sa vie terrestre). Son partenaire «divin» (demi-dieu ou déesse) peut en faire autant. Après une période incommensurable sans se retrouver, les deux êtres, à l’origine étroitement unis, sont devenus étrangers l’un pour l’autre.
Eloignement
L’élévation spirituelle de chaque membre du couple désassemblé par la Conscience Initiale nécessite cet implacable et interminable éloignement.
Isolé
Le progrès moral s’opère quand chaque membre du couple désassemblé par la Conscience Initiale est isolé.
Agressivité
Aussitôt après le sectionnement des «uns» primitifs, chaque élément du couple conserve une furieuse agressivité, laquelle s’accompagne de l’insensibilité complète à la souffrance d’autrui.
L’homme sur terre se caractérise par sa faiblesse physique, en particulier face aux bêtes fauves. Pour se défendre, il ne peut compter que sur ses facultés cérébrales.
Durée
Le changement d’apparence physique d’une divinité ne dure pas très longtemps. Le système karmique (justice divine) interrompt automatiquement cette faculté hypnotique. Faculté autorisée que pour des raisons ludiques ou défensives.
Réceptivité métaphysique
Sur le plan de la réceptivité métaphysique, l’humain avancé distance infiniment sa «divinité» prédestinée (déesse ou demi-dieu). Il la distancera toujours.
Dans l’«au-delà», chaque «divinité» ne peut percevoir intimement les «pensées» de la Conscience Initiale, à cause des pouvoirs prodigieux dont elle dispose. Elle ne peut percevoir intimement Ses vérités profondes.
Armé
Afin d’empêcher un risque de nouvelle «chute», les membres du couple prédestiné («divinité» avec son/sa partenaire d’origine humaine) désormais recomposé pour l’éternité n’ont pas le droit d’être tous deux «armés».
Pour connaître l’«approche très près» de la Conscience Initiale, il faut être «désarmé».
Ayant récupéré ses pouvoirs au cours de sa «remontée» rédemptrice, la «divinité» ne cesse jamais d’être «armée».
L’acquisition d’un fort pouvoir métaphysique empêche l’«approche très près» de la Conscience Initiale.
Le fanatisme religieux est une «arme» qui empêche l’«approche» de la Conscience Initiale.
Avoir l’ego fort est un «barrage mental» qui empêche cette «approche».
L’ego incontrôlé explose d’une façon aléatoire comme des grenades au combat.
Barrage
Avoir l’esprit dominateur est un «barrage mental».
Le matérialisme borné est un «barrage mental».
Une grande sentimentalité limite l’«accès» aux pensées, aux vérités profondes de la Conscience Initiale.
Elle obscurcit les pensées qui émanent de la Conscience Initiale.
APPROCHE
Approche
L’«approche très près» de la Conscience Initiale peut exister n’importe où, n’importe quand, dans n’importe quel univers.
On ne peut «approcher» de la Conscience Initiale sans passer par l’«antichambre» où guette Lucifer.
Certains «approchent» de la Conscience Initiale en ignorant qu’ils passent par cette «antichambre».
Lucifer est le «garde du corps» de la Conscience Initiale.
Le détachement (ne rien attendre) rend possible l’«approche très près» de la Conscience Initiale. Rend possible une bonne compréhension des pensées divines.
En métaphysique, détachement ne signifie pas indifférence.
Révélations
L’«approche» de la Conscience Initiale au cours d’une méditation ne signifie pas recevoir des «révélations».
La méditation aboutie provoque soit une béatitude, soit des «révélations». Il ne se passe rien de notable au cours d’une méditation réussie du second type.
Des «révélations» de la Conscience Initiale peuvent éventuellement survenir bien après les méditations: n’importe où, n’importe quand.
Les «révélations» divines passent par l’intermédiaire de Lucifer.
Eclairer les mystères métaphysiques est le boulot de Lucifer. Il veille à ce que les «révélations» divines soient transmises aux personnes convenables.
Celui qui bénéficie des «révélations» de la Conscience Initiale ne comprend pas tout. Il ne sait pas tout. Il ne les «interprète» pas toutes correctement.
Celui qui bénéficie des «révélations» de la Conscience Initiale ne dit pas tout.
Béatitude
Pour progresser métaphysiquement, la recherche d’une béatitude constante n’est pas indispensable.
La recherche de béatitudes répétées n’est pas une fin en soi.
Celui qui veut progresser métaphysiquement ne doit pas devenir un junkie accro à des griseries spirituelles.
La recherche opiniâtre des béatitudes répétées est une préoccupation égoïste.
Trop se soucier de son contentement personnel freine sa progression métaphysique.
Sans béatitudes répétées, on peut parvenir à une sérénité fréquente.
Fondre
Après la mort, espérer «se fondre en Dieu» relève de l’imbécilité religieuse.
Aucune conscience humaine ne peut «fondre» en une autre conscience.
Après la mort, aucune conscience humaine ne peut «fondre» en une autre conscience.
Le «parasitisme mental» est une maladie psychique à ranger parmi les formes sévères de la folie. Cest une maladie psychique non définitive.
Autonome
Autonome, la conscience de l’homme restera éternellement autonome.
Arcanes
Dans l’«au-delà», après sa «remontée» rédemptrice, la «divinité» se passionne pour les arcanes métaphysiques. Elle brigue l’«approche très près» de la Conscience Initiale. Mais c’est impossible. Elle est trop «puissante», compte tenu de ses pouvoirs, pour rendre possible cette «approche».
L’énorme force pulvérise les relations ténues.
Communication
Dans l’«au-delà», grâce à l’«association» avec son époux(se) qui vécu(e) sur terre, chaque «divinité» bénéficie d’une «approche très près» de la Conscience Initiale.
Lors d’une conjointe «approche», cette «communication» est indirecte pour chaque «divinité». Elle est liée à son époux(se) au moyen du canal télépathique.
L’époux(se) d’origine humaine, par son rôle médiat, «désarme virtuellement» sa «divinité».
La Conscience Initiale exclut toute «approche très près», directe, avec une divinité.
L’immense force de Lucifer rejette aisément toutes les tentatives des «divinité» pour «joindre» la Conscience Initiale.
Chaque «divinité» mariée à son humain prédestiné ne pourra jamais bénéficier elle-même d’une «communication intime», directe, avec la Conscience Initiale.
Chaque personne «mariée» à sa «divinité» ne pourra jamais disposer elle-même de pouvoirs prodigieux.
Connaissance
Dans l’«au-delà», chaque «divinité» évoluée possède une culture inépuisable que son/sa partenaire prédestiné(e) d’origine humaine n’égalera jamais.
L’humain «libéré» bénéficie d’une connaissance métaphysique qu’il ne cesse d’approfondir grâce à son «intuition spirituelle». Faculté que sa «divinité» n’aura jamais.
Chaque «divinité» fournit tous les éclaircissements nécessaires, sans restriction, à son/sa partenaire prédestiné(e) d’origine humaine, concernant la «culture universelle».
L’humain «marié» transmet les fruits successifs de ses recherches métaphysiques, sans restriction, à sa «divinité».
MARIAGE
Mariage
Dans l’«au-delà», le «mariage» d’un humain «libéré» avec sa «divinité» exclut toute tierce personne.
Ne pas confondre le «mariage métaphysique» et un mariage conventionnel, avec sa cérémonie publique.
Tant qu’une «divinité» n’a pas effectué sa «remontée» rédemptrice, elle est bougrement volage. Penser aux incessantes frasques de Zeus, super-obsédé sexuel. Sans oublier les abondantes aventures engendrées par sa bande de fantasques.
Après sa «remontée» rédemptrice, la «divinité», entreprenant des études métaphysiques, apprend qu’un(e) partenaire unique lui est prédestiné(e). Elle cesse alors de changer frénétiquement d’amant(e)s et pratique l’abstinence.
Nulle règle d’une métaphysique sérieuse ne prescrit aux humains l’abstinence.
Dans l’«au-delà», chaque «divinité» non évoluée se balance de la métaphysique.
Durant l’existence terrestre, beaucoup de couples d’humains âgés reposent intelligemment sur l’entraide affectueuse.
Mensonge méprisable
Après son «mariage», l’être «libéré» qui aurait plusieurs partenaires rétrograderait. La «divinité» connaîtrait une nouvelle «chute». Elle se retrouverait dans les pires contrées de l’«au-delà». Ses prodigieux pouvoirs disparus, elle devrait accomplir, de nouveau, une interminable «remontée» rédemptrice.
Après son «mariage», l’humain «libéré» qui aurait plusieurs partenaires repasserait par un nouveau cycle de réincarnations, sans aucune prérogative.
L’être «libéré» qui aurait plusieurs partenaires ne serait pas digne de confiance. A ce niveau de progression métaphysique, le système karmique n’autorise aucune grosse imperfection morale.
L’être «libéré» qui aurait plusieurs partenaires mentirait. Même l’individu qui aurait un cheptel «officiel» de femelles mentirait.
Dans l’«au-delà», mentir à son/sa partenaire prédestiné(e), c’est mentir à l’univers entier, à tous les univers, à la Conscience Initiale.
L’être «libéré» d’origine humaine ne ment jamais à sa «divinité».
La «divinité» ne ment jamais à son/sa partenaire prédestiné(e) d’origine humaine.
Système karmique
Le système karmique éternellement s’exerce dans tous les univers.
Chez les hommes, justice et police sont associées. Même chose pour le système karmique.
Univers
L’«au-delà» est l’un des innombrables univers conçu par la Conscience Initiale.
Pour le «demi-dieu» ou la «déesse», voyager seul présente peu d’intérêt.
La liberté des êtres «libérés» leur permet d’explorer tous les univers, sans exception.
La Conscience Initiale ne suscite aucun monde que personne n’explore.
Sans «mariage» avec son/sa partenaire prédestiné(e) d’origine humaine, la «divinité» n’accède pas aux mondes en nombre infini. Sans être accompagnée par son/sa partenaire d’origine humaine, elle n’y accède pas.
LAIDEUR
Enlaidissement
Après le sectionnement des «uns» primitifs, dont la puissance était monstrueuse, l’être resté dans l’«au-delà» conserve des pouvoirs importants mais réduits. Chaque fois qu’il utilise mal ses pouvoirs bridés, l’élément «divin» du couple s’enlaidit. Le coupable prend insensiblement l’apparence d’une vieille sorcière hideuse ou d’un infect macchabée ambulant: sa véritable nature.
Fureur
Lorsque la «divinité» (déesse ou demi-dieu) est dans l’état d’abjection, son partenaire humain aurait tout à craindre d’une rencontre avec elle. Dans sa fureur aveugle, l’exécrable créature lui réserverait un sort funeste.
Fureur
Durant l’existence terrestre, le psychisme d’un être humain communique plus ou moins avec celui de sa «divinité» attitrée.
Communication
Le psychisme des créatures primaires communique avec celui de leur «divinité» attitrée qui a l’apparence figée d’une vieille sorcière hideuse ou d’un infect macchabée ambulant.
Quand l’homme perçoit certaines suggestions malfaisantes, il peut y résister. Rien ne l’oblige à tomber dans la scélératesse.
Quand l’homme s’oppose aux suggestions malfaisantes de sa «divinité» attitrée, celle-ci s’«éteint».
Rédemption
Après sa «mort», l’hideuse «divinité» attitrée de l’humain «renaît» sous une apparence juvénile, sans beauté. Elle peut alors progresser sur le chemin de la rédemption.
Apparence
Dans l’«au-delà», parmi ses innombrables pouvoirs, la «divinité» peut changer d’apparence, celle aussi de son partenaire humain et des étrangers.
A l’état normal, l’apparence physique d’une «divinité» est l’exact reflet de son comportement. Au bout d’un certain temps, la malveillance se manifeste outrageusement. Quand l’accumulation des fautes atteint, tardivement (pour raison didactique), un seuil décisif, le pouvoir de se métamorphoser ne fonctionne plus. L’aspect d’une vieille sorcière hideuse ou d’un infect macchabée ambulant devient permanent. Processus automatique, comme la syncope du plongeur en apnée qui reste trop longtemps sans respirer.
Repoussant
A présent ineffaçable, l’aspect repoussant de la «divinité» lui devient insupportable. Au fur et à mesure que son corps s’avarie davantage, l’être abject sombre dans une rage autodestructrice.
Incapacité
Parallèlement à sa laideur effroyable et son pourrissement écœurant qui ne cessent d’augmenter, les pouvoirs restants de la divinité fautive s’évaporent comme des glaçons au soleil.
Habités par une fureur constante, ignares, les «divinité» ignorent qu’elles peuvent déchoir. Personne ne les informe qu’elles perdent leurs pouvoirs en prolongeant une conduite malfaisante.
Chasse
Les «divinités» ayant l’apparence permanente d’une vieille sorcière hideuse ou d’un infect macchabée ambulant sont chassées avec férocité par leurs semblables «camouflés», qui possèdent (encore) le pouvoir de se métamorphoser. Les poursuivants ne supportent pas la vue des fuyards. Une image qui ressemble trop à celle de leur véritable nature. Les créatures traquées doivent se cacher dans des zones désertiques et lugubres, où personne ne veut vivre.
Pour la divinité avilie, devient fatale une fin pestilentielle de paria refoulé partout. Ici le temps ne compte pas. Cette situation peut s’éterniser. Dans l’«au-delà», impossible de mourir.
L’écoulement du temps sur terre et dans l’«au-delà» diffèrent.
Loi
Nul ne reste perpétuellement au fond des abîmes du mal: loi divine.
Rédemption
Dans sa condition désastreuse, la divinité déchue admet l’éminence du bien sur le mal. Vaincue, elle doit trouver le moyen correct de rompre l’inexorable sortilège des forces suprêmes. L’évidence s’impose. L’expérience traumatisante rend lucide. Payée si cher, la méchanceté perd tout attrait. L’inclination à la malveillance vacille. Bon gré mal gré, sa raison s’amende. Au plus profond du désespoir, l’affreuse créature finit par comprendre que la seule issue endurable est une complète transformation intérieure. Alors le chemin de la rédemption s’ouvre.
Plus on s’enfonce dans le mal, plus longue et pénible est la remontée.
BEAUTE
Beauté
Afin d’effacer sa hideur, chaque «divinité» (déesse ou demi-dieu) endure les affres d’un interminable sentier couvert d’épines ensorcelées. Les tortures infligées aux autres reviennent sur elle comme des boomerangs. Combats magiques. Le corps de l’auteur d’innombrables tourments n’est plus que douleurs, pourtant il doit avancer obstinément. Terrible comptabilité: un bienfait compense chaque malfaisance passée. Peu à peu, la créature répugnante redevient regardable. Graduellement, ses pouvoirs opèrent à nouveau.
Pouvoir
Durant sa rédemption, la «divinité» récupère ses pouvoirs l’un après l’autre. Une progression qui nécessite un temps infiniment long. Cela lui permet de prendre conscience que leur usage implique une humble et judicieuse retenue. Ne causer de mal à personne, sauf en cas d’attaque extérieure. Mais pour répandre du bonheur autour de soi: aucune restriction.
Au terme de son parcours rédempteur, la «divinité» remporte d’innombrables pouvoirs nouveaux, qu’elle découvre fortuitement. Ces bénédictions arrivent d’une façon automatique, par effet karmique.
Communication
Le psychisme des humains évolués communique avec celui de leur «divinité» attitrée qui a progressé moralement.
Simultanément
La progression morale de l’être humain et sa «divinité» attitrée se fait simultanément.
Attente
Quand l’humain atteint, sur terre, un haut niveau moral, sa «divinité» l’attend, solitaire, dans sa «geôle dorée» de l’«au-delà».
Efforts
La beauté définitive de chaque «divinité» ne s’acquiert pas sans efforts surhumains.
La beauté de l’humain, dans l’«au-delà», est fonction de son avancement spirituel.
Innombrables
La beauté des êtres, dans les mondes de l’«au-delà», ne se résume pas à un unique modèle considéré comme «parfait». Infini est le nombre des splendides formes physiques.
Parmi les mondes «supérieurs», aucune beauté ne se cache. Il s’agit d’une grâce céleste qui doit émerveiller le public, comme les œuvres d’art. La burqa fut inventée par les chefs religieux des tribus sauvages.
SEXE
Imparfait
L’alliance amoureuse, sur terre, réunit, sans exception, une personne imparfaite avec une autre personne imparfaite. Celle qui attend de son amour personnifié, tout le temps, des dispositions idéales est invariablement déçue. Elle fait preuve d’enfantillage. Se séparer d’un(e) partenaire de longue date, c’est bazarder le «disque dur» rassemblant d’innombrables souvenirs communs. Quelques passagers attraits juvéniles ne remplacent pas une mémoire amputée. Une conscience terrestre en bonne forme est fondée sur sa profusion de souvenirs qu’on peut évoquer ensemble. Les retranchements la racornissent. Vouloir épater la galerie coûte cher au psychisme.
Ne pas confondre amour romantique et pulsions sexuelles. Sur terre, le prince et la princesse charmants ont élu domicile dans les contes de fées, d’où ils ne sortent jamais.
Alliance
Les formations des couples sur terre, réussis ou pas, n’entravent aucunement l’alliance avec la divinité attitrée. Il s’agit d’amours différentes, incomparables. Deux attachements tellement dissemblables. L’adoration, même la plus extrême, en faveur d’une personne terrestre se révèle être un minime aperçu de l’amour indéfectible qui unit les éléments séparés du «un» primitif. Sentiment absolu qu’éprouvent tous les humains pour leur partenaire complémentaire, aux pouvoirs prodigieux. Et réciproquement. La première forme d’amour s’apparente à une puissante attraction sans caractère éternel, physiquement limitée. La seconde est «magique». On ne compare pas une météorite à un soleil.
Aimant
Au-delà de la mort, les personnes qui ont eu une relation amoureuse ou amicale éprouvent un immense plaisir à se retrouver. Rien ne s’y oppose. Elles forment une sorte de «famille» d’esprits. Tels des aimants, les êtres ayant beaucoup de points communs s’attirent «automatiquement».
Embrasement
Dans l’au-delà, les jonctions amoureuses (sexuelles) entre humain et «demi-dieu» ou «déesse», bien sûr possibles, tout à fait autorisées, autant désirées par l’homme désinhibé que par son thaumaturge complémentaire, produisent des embrasements sensuels incomparables, enchanteurs, prodigieux, débordant d’infinis… Ces embrasements, pénétrés d’exultations extrêmes grâce à des facultés divines sui generis éternellement renouvelables, ne se produisent jamais entre un «demi-dieu» ou «déesse» et un humain non attitré. Pas davantage entre «demi-dieux» et/ou «déesses». Ils couronnent un sentiment d’amour réciproque, incoercible, inaltérable, pour l’éternité, que partagent les deux parties du «un» désormais retrouvées.
Escroquerie
Pour meubler l’éternité, la personne chassant assidûment d’innombrables partenaires sexuels, aurait besoin, non pas d’une septantaine d’houris (promesse d’escrocs religieux pingres), mais de galaxies entières peuplées d’êtres en rut, serrés comme des sardines.
Amour
L’amour sans sexualité est incomplet.
L’amour physique n’est pas diabolique.
L’amour physique entre les deux êtres destinés l’un à l’autre, dans l’«au-delà», ne devient jamais une emprise obsessionnelle.
L’individu incapable de maîtriser sa sexualité, dans l’«au-delà», n’est pas «libérable».
Contact
Dans l’au-delà, lorsque l’être «libéré» rejoint son partenaire attitré (demi-dieu ou déesse), leur relation avec la Conscience Initiale demeure une affaire intime qui doit rester privée, secrète. Chaque couple l’expérimente à sa façon. Tout «contact» avec la Conscience Initiale n’est jamais partagé, sauf quand il s’agit d’un couple «libéré»: fusion psychique lors de certaines occasions.
AMOUR
Amour
L’intérêt pour le domaine métaphysique dépend du niveau d’évolution spirituel de l’être humain. Il en va de même pour son partenaire «du ciel», aux pouvoirs prodigieux. Les deux parties séparées de chaque «un» sectionné communiquent-elles durant le séjour de l’homme sur terre? Une même réponse, qui conviendrait à tous, n’existe pas. De telles relations, pouvant utiliser le canal de l’intuition, changent d’un couple à l’autre. L’intellect humain, poreux, est susceptible d’avoir accès à des sources «extérieures». Certains hommes essayent d’analyser ce phénomène.
Absolu
L’amour absolu n’existe pas sur terre.
Il peut exister dans l’«au-delà».
L’amour absolu, sur terre, est un objectif qui recule quand on avance.
Puisque, sur terre, l’amour absolu recule quand on avance, mieux vaut ne pas le convoiter.
La personne raisonnable recherche l’amour raisonnable.
Rechercher l’amour absolu, c’est aller au-devant des emm…
Le marin guidé par l’étoile polaire sait que jamais il ne la touchera.
Inspiration
Les religieux méconnaissent l’origine de l’inspiration amoureuse ayant trait au monde non tangible. Ressentant confusément un appel indistinct, inexplicable, ils englobent dans un sentiment unique l’amour relatif à l’abstraction «Dieu» et celui – instinctif – pour leur partie complémentaire («déesse» ou «demi-dieu»). La Conscience Initiale ne s’en offusque pas.
L’amour de l’homme pour la Conscience Initiale n’exclut pas celui dévolu à sa partie complémentaire (déesse ou demi-dieu). Et inversement.
Cheminement
Chaque «divinité» passe la majeure partie de son cheminement rédempteur dans l’«au-delà». Ce cheminement lui permet d’appréhender l’amour.
Unique
Il n’existe qu’un seul être humain qui complète chaque «divinité»: aucun autre.
Vide passionnel
L’amour est un vide passionnel que chaque être désire combler.
La richesse ne comble pas le vide passionnel des membres séparés du «couple divin».
Le pouvoir ne comble pas ce vide.
Les pouvoirs ne comblent pas ce vide.
La célébrité ne comble pas ce vide.
L’art ne comble pas ce vide.
La connaissance ne comble pas ce vide.
Compléter
Dans l’«au-delà», après sa rédemption, l’éternité durant, chaque «divinité» éprouve un amour aveugle pour l’être humain qui la complète.
Derrière l’habituelle apparence hiératique de chaque «divinité», se cache un amour impétueux pour l’être humain désormais «libéré» qui la complète.
Elle éprouve une attirance sexuelle seulement pour l’être humain qui la complète. Personne d’autre.
Cheminement
Avant d’être «libéré», chaque humain passe la majeure partie de son cheminement rédempteur dans notre univers. Ce cheminement lui permet d’appréhender l’amour.
Unique
Il n’existe qu’une seule «divinité» qui complète chaque être humain: aucune autre. Désormais «libéré», il éprouve une attirance sexuelle seulement pour sa «divinité». Personne d’autre.
Libéré
«Libéré», l’humain éprouve un amour infini et paisible pour sa «divinité» car, en même temps, il est relié «intimement» à la Conscience Initiale.
Amour infini
Après leur libération, l’humain et sa «divinité» forment un «tout séparé».
Le mariage mystique cristallise la libération de l’humain avec sa divinité». Il engendre leur amour infini, perpétuel.
PSYCHOLOGIE
Appartenance
Dans l’«au-delà», l’éternité durant, l’être humain désormais «libéré», d’une certaine façon, «appartient» à sa «divinité» attitrée car elle seule possède des pouvoirs prodigieux, d’immenses richesses.
Il jouit pleinement de ces richesses. Mais il ne les possédera jamais en propre.
Un «couple divin» étant indéfectiblement soudé, chaque divinité (déesse ou demi-dieu) n’a aucune raison de refuser une satisfaction «matérielle» à l’être humain désormais «libéré» qui la complète.
Nulle divinité «n’appartient» à l’être humain désormais «libéré» qui la complète car ce dernier ne peut lui prescrire le moindre usage de ses pouvoirs prodigieux, sous peine d’effroyables sanctions divines.
Il n’aura jamais aucun pouvoir prodigieux: condition sine qua non de sa «liaison intime» avec la Conscience Initiale. Jamais.
Maîtrise
A la faveur de son interminable cheminement rédempteur, chaque «divinité» finit par comprendre, non sans peine, comment utiliser ses pouvoirs prodigieux avec sagesse. L’être humain désormais «libéré» qui la complète ne parviendra jamais à maîtriser cette exorbitante puissance aux implications épineuses.
Dans l’«au-delà», l’éternité durant, l’utilisation des pouvoirs prodigieux d’une «divinité» relève de son unique jugement.
Lien
Le lien de l’être humain avec la Conscience Initiale peut se développer dans l’«au-delà». Certaines études permettent de le développer.
Avoir un «lien profond» avec la Conscience Initiale ne signifie pas forcément être religieux, être pratiquant d’une religion.
Tant que l’être humain ne cultive pas l’«approche intime» de la Conscience Initiale, aucun «mariage mystique» avec sa «divinité» n’aura lieu.
Ce lien amplifie certains pouvoirs prodigieux dont dispose de la «divinité».
Le lien intime de l’être humain «libérable» avec la Conscience Initiale permet à sa «divinité» d’acquérir des nouveaux pouvoirs prodigieux.
Chaque «divinité» a besoin de son humain attitré désormais «libéré» pour établir un «lien profond» – quoiqu’indirect – avec la Conscience Initiale. Elle apprécie fort l’obtention de ce lien indirect avec la Conscience Initiale.
Abandon
Dans l’«au-delà», l’éternité durant, pour d’immémoriales raisons, maintenant infondées, chaque «divinité» redoutera toujours de se voir abandonnée par l’être humain désormais «libéré».
Pouvoir
Dans l’«au-delà», détenir de nombreux et prodigieux pouvoirs se paye cher. Ces pouvoirs sont des «armes» qu’on ne peut «déposer au vestiaire». Ils empêchent une liaison «intime» avec la Conscience Initiale.
Désintérêt
Dans l’«au-delà», l’être humain qui n’a pas de «lien profond» avec la Conscience Initiale intéresse peu sa «divinité» attitrée.
Confinement
Chaque «divinité» déplore son confinement dans un secteur de l’«au-delà».
Le lien profond de l’être humain «libéré» avec la Conscience Initiale permet au «couple divin» d’accéder à une infinité d’univers.
Enjoué
Dans l’«au-delà», avec le temps, l’être humain désormais «libéré» peut se montrer enjoué avec sa «divinité». Celle-ci apprécie fort l’alacrité communicative de compagnon.
Inférieur
L’éternité durant, l’être humain désormais «libéré» restera toujours «inférieur» à sa «divinité». Relativement à sa «divinité», l’«infériorité» de l’être humain se rapporte aux pouvoirs prodigieux que jamais, l’éternité durant, il ne contrôlera. Dont jamais, il ne disposera en propre. Cette «infériorité» se rapporte au savoir phénoménal que jamais, il n’aura aussi complet. Aux immenses connaissances culturelles que jamais, il ne possédera aussi intégrale.
Supériorité
Chaque «divinité» dispose d’une capacité intellectuelle presque omnisciente lui permettant de résoudre tous les problèmes. Elle dispose d’une mémoire pratique quasiment sans limites.
Avoir un «lien profond» avec la Conscience Initiale n’est en aucun cas une supériorité.
Respect
Dans l’«au-delà», l’éternité durant, l’être humain manifestera toujours un profond respect pour sa «divinité».
Egalité
L’éternité durant, chaque «divinité» et l’être humain qui la complète ne sont «égaux» (en apparence) qu’à l’occasion de leurs jeux sexuels.
FACULTES
Facultés
Chaque «divinité» jouit de facultés sexuelles qui dépassent celles des êtres humains. Grâce au mariage «mystique», la «divinité» les accroît. Elle a le pouvoir d’enrichir les capacités sexuelles de son compagnon.
Elle peut seulement enrichir les capacités sexuelles de son humain attitré. Personne d’autre.
Pour l’être humain, l’accomplissement du «mariage mystique» nécessite de pouvoir maîtriser sa sexualité. Pour la «divinité» aussi.
Dans l’«au-delà», maîtriser sa sexualité s’apprend.
Maîtriser sa sexualité signifie: quand on le décide, ne pas avoir de désirs sexuels.
Le corps ne doit pas dominer l’esprit.
Maîtriser sa sexualité signifie: avoir des désirs sexuels quand on le décide.
L’esprit doit toujours dominer le corps.
L’esprit dominant son corps est le pouvoir des êtres parfaitement évolués.
Plaisirs
L’éternité durant, chaque être parfaitement évolué s’abandonne aux plaisirs de l’existence quand il le décide. Il tempère ses plaisirs. Il modère sa consommation de nourriture, sa consommation de boissons euphorisantes.
Il s’interdit toute addiction, refuse les stupéfiants. Il rejette tout état modifié de conscience.
L’état modifié de conscience est recherché par les âmes en proie à leurs démons.
L’«état de veille» est infiniment supérieur aux dérèglements psychiques que procurent les stupéfiants.
Atavique
Dans l’«au-delà», l’être parfaitement évolué a supprimé ses pulsions ataviques, sa malveillance atavique, ses emportements ataviques, sa brutalité atavique, ses désirs de gloire ataviques, ses désirs de pouvoir ataviques.
Pulsions
Il est indispensable de commencer à dominer ses pulsions sur terre.
Dans l’«au-delà», on peut perfectionner la domination de ses pulsions.
L’incapacité majeure de contrôler ses pulsions sur terre interdit à l’humain d’être «libérable» dans l’«au-delà». Nouveau(x) «tour(s) de manège». Cette incapacité interdit à la «divinité» le «mariage mystique».
Empêchement
Ne pas rendre la vie agréable aux autres sur terre – autant que possible – empêche sa «libération» dans l’«au-delà». Nouveau(x) «tour(s) de manège». Et pourrir la vie des autres.
Le «mariage mystique» ne s’accomplit que si l’être humain est capable de se dominer à tout moment. Il ne s’accomplit que si la «divinité» en est également capable.
Connaissance
Dans l’«au-delà», chaque «divinité» acquiert d’immenses connaissances au cours de son cheminement rédempteur. Ce cheminement lui ouvre l’esprit. Il l’incite à mémoriser toutes les connaissances possibles.
Ignorance
Avant d’entamer son cheminement rédempteur, chaque «divinité» est une ignorante. Les connaissances générales, l’art, la culture, la science, les mystères de la création, l’existence de Dieu n’intéressent alors aucune «divinité».
Combats et gloire
Avant sa rédemption, chaque «divinité» est une guerrière assoiffée de combats et de «gloire».
ISSUE
Issue
A l’issue de son cheminement rédempteur, chaque «divinité» apprécie beaucoup l’art. Elle admire les artistes.
Mais elle ne crée aucune œuvre artistique. Elle ne cherche nullement à pratiquer un art pour innover.
Elle peut chanter, danser, jouer d’un instrument de musique à ravir. Elle peut employer n’importe quel instrument de musique à la perfection. Mais elle interprète toujours la musique d’un artiste, chante toujours la composition d’un artiste.
Elle emprunte la chorégraphie d’un artiste. Jamais elle ne crée ses propres pas.
Lucidité
Elle constate lucidement qu’elle ne peut se mesurer, sur le plan de la création artistique, à un véritable artiste. Comme les excellents imitateurs n’ont jamais une carrière de grand chanteur. Ou les faussaires ne font jamais d’inoubliables peintres.
En matière artistique, la «divinité» peut égaler, mais pas surpasser. Elle peut imiter, mais pas inventer.
Artiste
Dans l’«au-delà», l’être humain désormais «libéré» pratique volontiers, avec bonheur, diverses activités artistiques.
Imprécis
L’éternité durant, chaque membre d’un «couple divin», habituellement, n’indique pas qui possède des pouvoirs prodigieux et qui bénéficie d’une «liaison profonde» avec la Conscience Initiale.
RENCONTRE
Rencontre
L’identification réciproque des parties de chaque «un» sectionné a lieu seulement quand les deux promis sont «libérables».
Etrangers
Quand l’humain et sa divinité attitrée, tous deux «libérables», se rencontrent, après d’infinis tourments, d’innombrables réincarnations, vécus séparément, ils sont des étrangers l’un pour l’autre.
Pour devenir «libérables», les membres du couple désassemblé par la Conscience Initiale ont suivi un long et différent cheminement rédempteur. L’expérience de chacun, sa culture, ne se ressemblent en rien.
Contes
Dans l’«au-delà», comment l’être «libérable» rencontre-t-il sa divinité attitrée? Par quel moyen la découvre-t-il parmi les innombrables thaumaturges? Le «prince» ou la «princesse» révèlent-t-ils d’emblée leur identité? Le processus des épousailles mystiques diffère d’une personne à l’autre. Alors pas besoin d’en parler. Encore un sujet inépuisable pour l’homme de lettre ou le scénariste. Depuis des lustres, certains contes de fées, d’une manière poétique et hautement fantaisiste mais plaisante, semblent relater ces retrouvailles célestes.
Chevalerie
Comme pour un adoubement, l’humain ne rejoint sa «princesse», son «prince», de l’au-delà qu’après être «libérable». Cette personne devient chevalier ou chevalière. Les deux promis doivent avoir dépassé le point de non-retour sur la voie qui va du mal au bien. Leur chemin respectif, semé d’afflictions, afin de racheter les fautes passées, doit être intégralement achevé.
Danseurs
Chaque «demi-dieu» ou déesse compose un «tout» avec son partenaire humain. Une fois réunis, les amants «célestes» forment un couple de danseurs éternels. Aucun geste discordant ne perturbe le mouvement d’ensemble.
Union sans fusion
Union ne signifie pas fusion. Laquelle causerait la dissolution de chaque conscience singulière en un magma psychique ayant peu d’intérêt. Outre que cet «assemblage» jouirait d’une trop grande «puissance». D’antiques récits mythiques parlent d’êtres féroces et destructeurs, à la force démesurée, causant d’effroyables catastrophes, qu’il fallut sectionner. Toujours, partout, une puissance excessive se transforme vite en ennemie de la sagesse. Dans un couple, l’altérité autorise une infinité de situations inattendues et captivantes. Les «dieux» en sont friands.
Envoutement
Cet envoûtement indéfectible n’a rien d’une prison sentimentale. Il est au contraire l’expression de la plus grande liberté que puisse connaître l’âme comblée, à jamais préservée d’externes convoitises: puériles. Difficile à comprendre pour la personne qui accumule, d’une façon compulsive, les conquêtes d’êtres différents. Elle devrait savoir que les membres du couple «céleste», par plaisir, interprètent un nombre inimaginable de personnages amusants, à la perfection. L’immaturité charnelle, sentimentale, cesse un jour.
Se compléter
L’humain détiendra toujours une énergie quasi-animale qui l’incite à toujours agir. Une fois assagi, le «demi-dieu» ou la «déesse», détenant d’immenses pouvoirs (en particulier sur un périmètre donné), est peu enclin à l’action. Ils se complètent parfaitement.
Asymétrie
Les deux parties de chaque «un» (humain avec «demi-dieu» ou «déesse»), que l’Un détermina, doivent être asymétriques. Sans cela, ces parties auraient une puissance égale qui se contrarieraient. Repoussement comparable à celui des mêmes pôles d’un aimant coupé. Chaque «partie» renferme quelque chose que l’autre n’a pas, provoquant une fascination, une attraction mutuelle. La «partie» qui possède d’immenses pouvoirs protège l’autre du moindre danger, elle engendre des «prodiges»… Celle dépourvue de tels pouvoirs accepte la situation avec humilité, pareille à une statue de terre animée, éduquée, par un sculpteur, une sculptrice divine. Sa vulnérabilité, sa plasticité, ses engouements, ses émerveillements, sa recherche de nouveautés.., forment des atouts qui charment à jamais son thaumaturge attitré.
MAUVAIS CALCUL
Mauvais calcul
«Brûler les étapes» pour rejoindre l’être prédestiné dans l’au-delà, en mettant fin à ses jours, est un mauvais calcul. Le suicidé ne la (le) verra même pas. Il ne fera que prolonger son chemin de souffrance.
Aucun intérêt
Dans l’«au-delà», pour la divinité (déesse ou demi-dieu) non évoluée, son/sa partenaire d’origine humaine n’éveille aucun attrait.
L’humain n’aurait aucun intérêt à rencontrer sa «divinité» prédestinée non évolué, laquelle aurait pour lui l’inclination d’une mante religieuse.
Manque
La «divinité» non évoluée, en permanence, ressent un «manque» sourd qui correspond à l’absence de son/sa partenaire prédestiné(e). Sensation irritante qu’elle ne s’explique pas.
La «divinité» évoluée, qui a une culture métaphysique, éprouve douloureusement l’absence de son/sa partenaire prédestiné(e), sachant qu’il/elle existe.
Tout humain non évolué, en permanence, ressent un «manque» sourd d’ordre affectif qui correspond à l’absence de sa «divinité» prédestinée. Sensation qu’il ne s’explique pas.
L’humain non évolué tente d’effacer l’insatisfaction due à l’absence de sa «divinité» prédestinée avec les excitations du monde matérialiste.
Reconnaître
Dans l’«au-delà», une «divinité» non évoluée ne sait pas reconnaître son/sa partenaire humain prédestiné(e).
Une «divinité» évoluée sait reconnaître son/sa partenaire humain prédestiné(e).
L’humain non évolué ne sait pas reconnaître sa «divinité» prédestinée.
L’humain évolué sait reconnaître sa «divinité».
Possibilité
Quand il n’est pas «libérable», l’être humain peut rencontrer sa «divinité» prédestinée sur terre. Il peut la rencontrer dans l’«au-delà».
Impossibilité
Quand il est «libérable», l’être humain ne peut pas rencontrer sa «divinité» prédestinée.
Aide
Au cours de l’existence terrestre, l’homme «libérable» est «aidé» par sa «divinité» prédestinée, depuis l’«au-delà».