par Tiersi Lun 3 Fév - 9:36
Dès sa conception, la conscience assure l’existence de l’être terrestre qui lui échoit en le conduisant à tuer d’autres êtres, par nécessité. Période durant laquelle les «scrupules» ne servent à rien. Tenir pour coupables les tueurs serait inapproprié.
Au fil du temps, le psychisme des individus évolue. Leur sensibilité augmente peu à peu. La conscience instille des rudiments moraux qui transforment les groupes. La notion de «mal» apparaît.
Afin d’obtenir ce qu’il convoite, l’individu sans principes se comporte comme un tricheur et/ou une brute. Les mêmes mobiles s’observent partout dans le monde: nourriture, terres, troupeaux, femmes, esclaves, armes, propriétés, position sociale, richesses, pouvoir… Renforcés par les mêmes dysfonctionnements psychiques: volonté de nuire, désir de vengeance, orgueil démesuré confinant à l’hubris, démence, perversité…
Le summum du mal est la cruauté. Elle devient le rêve insurpassable du démon quand on la met au service d’un «idéal»: faire le mal au nom du bien, y a pas plus jouissif. Doctrinaires mabouls et religieux obscurantistes s’en font une spécialité.