Système anti-paupérisme
Du peuple au peuple par le peuple dans le peuple avec le peuple pour le peuple
Le «système anti-paupérisme» (SYAPA) consiste en une modique part d’imposition que tout habitant du pays doit payer afin d’éradiquer la misère. Y compris les exclus.
Possibilité fiscale triple.
- Argent (comme aujourd’hui).
- Travail-impôt (activités uniquement utiles aux exclus).
- S’agissant des entreprises: produits ou services (uniquement utiles aux exclus).
Seuls les pauvres trouvent un intérêt à solliciter l’aide du SYAPA. Aussitôt l’aide obtenue (n’importe laquelle), la personne solliciteuse est soumise à une surtaxe dissuasive.
Pour l’exclu, qui ne verse aucun ou peu d’impôt sur le revenu, cette surtaxe est inexistante.
Par contre, pour la personne qui paye un impôt découlant de revenus convenables, cette surtaxe s’avère très lourde et désavantageuse.
L’application ainsi conçue de cette surtaxe vise l’efficacité: formulaire simplifié. On évite les pertes de temps et d’argent.
Pour l’Etat, cette modique part fiscale «anti-paupérisme» n’est pas un retranchement. Elle remplace ses énormes dépenses destinées à lutter contre la pauvreté, aux résultats toujours insuffisants.
Le SYAPA est parfaitement compatibles avec le commerce libre. Il n’implique aucune révision, d’émanation idéologique, pouvant déstabiliser l’économie.
Le SYAPA est apolitique. Selon les valeurs attribuées aux stipulations (liste d’exemples dans mon blog), celles-ci présenteront une couleur politique spécifique plus ou moins accentuée. Les représentants du peuple déterminent ces valeurs.
Les travaux effectués par le SYAPA n’entrent pas en concurrence avec ceux des professionnels patentés puisque, sans cette association non lucrative, ils ne se feraient pas: aucun exclu ne pouvant les payer.
Le SYAPA ne nécessite aucun financement d’Etat. Il ne comprend aucun poste de fonctionnaire. Pas de personnel surnuméraire, pas d’emplois dus au népotisme. Toutes les tâches prennent la forme de «travail civique» équivalent d’impôt. Aucune dépense inutile: aucune voiture(s) de fonction, pas de chauffeurs salariés, pas de logements de fonction, aucun local luxueux, aucun local non indispensable, nul besoin de publicité ni de communication, aucune publication de prestige, pas de réceptions fastueuses, pas de colloques inutiles, pas de défraiements généreux…
Le directeur de chaque «centre anti-misère» a seulement une obligation de résultat: tous les SDF doivent sans attendre bénéficier d’un logement personnel, avec une clé personnelle. Ne serait-ce qu’une cellule de moine, au début. Afin d’éradiquer la misère le plus économiquement possible, sa liberté est entière: aménagement de locaux désaffectés, réfection de bâtiments anciens, constructions neuves, assemblage de bungalows, groupement de mobil-homes neufs ou d’occasion, équipement et empilage de containers habitables, transformation d’abris de jardin, etc. Avant de respecter la réglementation administrative outrancièrement pointilleuse, on offre immédiatement un toit à toute personne qui en est privée. Sans limite de temps.
L’Etat ne paye plus les nuitées de secours à l’hôtel: beaucoup d’économies.
Chaque «centre anti-misère» exerce son activité sur une superficie limitée. Son budget est par conséquent faible. Avec des quantités réduites, la corruption, les détournements.., sont rapidement repérables.
Surveillance constante des «centres anti-misère» par les contrôleurs du SYADE.
Chaque exclu ayant un domicile, cela rend possible son embauche par les employeurs du secteur commercial. En fonction de sa conduite citoyenne, il obtient un meilleur logement, mieux situé.
Pour les élèves parvenus en fin de longues études qui ne trouvent pas d’emploi, le travail civique du «SYAPA permet d’acquérir une solide expérience de gestion administrative et de direction du personnel d’organisation importante. Compétences recherchées par les employeurs du secteur commercial.
Les bons comportements de l’habitant (jeune comme adulte) d’un quartier sensible, qu’enregistre le SYAPA, favorisent son embauche par les employeurs du secteur commercial.
Le travail civique du SYAPA apprend ou rapprend à l’exclu désocialisé une discipline de vie: respect des horaires, attention soutenue, self-control…
Une telle formation sur le tas concerne de nombreux métiers: maçonnerie, électricité, plomberie, peinture, menuiserie, cuisine, comptabilité, secrétariat, mécanique auto, etc.
Chaque exclu paye le montant modique du logement dont il bénéficie sous la forme de «travail civique» équivalent d’impôt. Les locations payées en espèces approvisionnent le budget du «centre anti-misère» local. Aucun locataire n’est jeté à la rue pour absence de payement. L’individu qui refuse de payer sa location doit déménager dans un logement inférieur: plus petit, moins bien situé.
Au logement obligatoirement attribué à chaque SDF, puis à chaque mal-logé, s’ajoutent les biens en nature permettant de mener une vie décente: nourriture, chauffage, éclairage…
Les pauvres ont droit à une rémunération remplaçant les allocations actuelles. Rémunération conditionnelle: faire le «travail civique», avec ponctualité, correctement…
Chaque sanction financière, chaque privation d’avantages pécuniaires est légitime. L’individu peut l’éviter s’il corrige son mauvais comportement.
Observons que la suppression du «salaire civique» de l’exclu ne le prive en rien, lui et sa famille ayant toujours de quoi vivre décemment, grâce aux fournitures indispensables du SYAPA. Avec seulement l’assistance en nature, l’exclu n’a pas besoin d’argent pour subsister. Mais qui le refuse?
Le «travail civique» équivalent d’impôt effectué par l’exclu permet de réduire une dépense obligatoire d’Etat: supprimer la misère. Il a par conséquent une réelle valeur économique.
Les retraités pourvus d’une bonne éducation, conservant leurs capacités physiques et mentales, grâce au «travail civique» équivalent d’impôt, restent longtemps utiles au pays. Ils aident les jeunes à se former. Ils leur transmettent des connaissances dans bien des domaines… Pensons à ces chefs d’entreprise capables de diriger les hommes vers des objectifs enthousiasmants, à ces cadres expérimentés qui, la retraite venue, n’ont plus l’opportunité de mettre leur compétence au service de la collectivité. Pensons à ces artisans, ces ouvriers, ces techniciens, etc., qui perdent leur savoir professionnel, dont pourtant la société française a encore besoin…
Pour les salariés du secteur commercial, le «travail civique» équivalent d’impôt se transforme en majoration du pouvoir d’achat (somme d’argent non déboursée comme impôt dont dispose alors le contribuable), telles des heures supplémentaires. Même chose pour les fonctionnaires. Même chose pour les retraités.
Les jeunes ne bénéficiant pas d’un travail dans le secteur commercial obtiennent immédiatement une rémunération pour leur activité au service de la population.
Grâce au SYAPA, plus aucun être humain ne peut traîner dans les rues, sans toit, sans nourriture, sans chauffage, en proie à la misère extrême.
Plus d’allocations logement à verser: beaucoup d’économies pour l’Etat.
Par l’action du «travail civique» équivalent d’impôt du SYAPA, on isole thermiquement tous les logements anciens d’exclus: encore d’autres économies pour l’Etat.
Les conséquences de la misère sont payées par la collectivité. La suppression de ces dépenses entraîne d’énormes économies pour l’Etat.
(Stipulations 22/02/12 à 03/03/13)
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Dernière édition par Tiersi le Mar 26 Mar - 14:47, édité 1 fois